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BIOGRAPHIE

Fugaces ou définitives, les disparitions creusent des galeries souterraines, sèment le trouble. Dans le creux de l’oreille de ceux qui comptent, GRANDGIL soigne une pop en français à la fois lettrée et À LIVRE OUVERT, ne craignant ni l’enthousiasme ni le vague-à-l’âme. Dédiées à celles qui jouent les filles de l’air, à ceux qui se cassent la pipe ou la figure, une poignée de chansons pour délier les noeuds, retisser les liens défaits avec les fantômes, les moitiés, pour se retrouver. Parce que les absents n’ont pas toujours tort.

Pour saisir la vie dans tous ses balbutiements, ses basculements sur le bas-côté et ses accidents, il convient de choisir les accords et les sons avec précaution. Laisser venir les sensations que cela révèle et les moments, les gens, les turpitudes que cela nous évoque… La langue et les mélodies se serrent alors les coudes, se jouent des notes comme des mots, se malaxent pour décrocher du réel, le réenchanter. 

 

GRANDGIL entretient la flamme, transporte dans ses valises une dizaine de chansons proches comme une étreinte. Où les guitares ont une odeur, un son, une façon de se laisser jouer. Au point de fabriquer une Telecaster dont on choisit les bois - frêne pour le corps, érable torréfié pour le manche, habillée de cuir et baptisée Charlotte. Tant que la J45 de Gibson n’en prend pas ombrage...

 

Pierre, Cédric, Jérôme et Stéphane ont établi leur campement à Tournai (Belgique), cité picarde et picaresque, première capitale du royaume franc (il est tombé). Depuis le berceau des anciens bassins miniers, ils extraient une poignée de diamants noirs pour chanter au plus près les vicissitudes et les doutes de l’intime, veillant toujours à laisser filtrer la lumière, même lorsque affleure la mélancolie. GRANDGIL vous ouvre ses portes et la vie continue. Bienvenue!

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